27.9.07

Premier clic sur le Pamir.

Laissant derrière nous la verte vallée fertile de Gunt, le paysage devient minéral, se libère de toute habitation, de toute végétation. Le col de Koï Tesek s'ouvre sur le Pamir : Un vaste plateau parsemé de lacs bleu-outremers se cogne au nord sur une barrière de hautes montagnes aux allures inquiétantes. De lourds nuages en grappes s'y bousculent, s'accrochent aux sommets éclatants de neige , projettant des ombres mouvantes sur la terre dénudée.
La route serpente dans ce qui semble être du sable puis se perds dans l'azur lointain. Silence. Choc de la démesure.
Alichur, petit point sur la carte n'en finit pas de ne jamais apparaitre. Je me surprends à trouver de la douceur à ce ronronnement lointain annonçant une "machina", le plus souvent une jeep sortie tout droit d'un album de Tintin, où des gamins à joues rondes nous regardent éberlués.

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