10.7.08

One world, one dream Beijing 2008 .



Un rêveur, un homme pressé n'aurait pas vu. Un mur blanc sépare deux mondes.
Une tige en métal où des lambeaux de béton dégoulinent pointe vers le ciel.
Une porte s'entrouvre.
Un no man's land où le temps s'égraine à coup de pioche. Un terrain vague soufflé par un cataclysme. Un vide. Une odeur de fin du monde.
Au centre, une maison décapitée. Un arbre. Sous l'arbre, un homme。Un fauteuil. Un petit chien blanc. L'homme est vieux.
Il ramasse le diabolo orange au pied du fauteuil.
Ses chaussures de velours glissent comme sur du parquet. Il tourne, il danse.
Le diabolo vole comme un oiseau dans le ciel. Libre.
Dans ce monde, une femme le regarde et sourit.
Dehors, je vois.
Une nostalgie envahit l'espace. Etouffée. Silencieuse.
L'homme valse, virevolte pour un dernier spectacle.

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